L’AMO Jeun’Est a fêté ses 30 ans !

Trente ans au service de la jeunesse, cela se fête… sans se prendre trop au sérieux. Voilà pourquoi le personnel de l’AMO (Action en milieu ouvert) avait tenu à rire et à chanter. Mais avant cela, ce vendredi, au château Pastur, la trentaine d’invités à l’anniversaire ont eu droit aux discours de Florence Brion, l’actuelle directrice, et de Jacques Duchenne, son prédécesseur jusqu’en mars 2021.

Si Jacques Duchenne a dressé un tableau précis de la manière dont l’aide aux jeunes a évolué au long des décennies, Florence Brion a montré que le champ d’action de son service est infini. Et de citer l’accompagnement des jeunes (jusqu’à 22 ans) dans diverses situations délicates, que ce soit la rupture scolaire ou familiale, ou encore la consommation de cannabis. Ce peut aussi être l’aide aux familles monoparentales, les animations en milieu scolaire ou encore la présence en rue.

Rarement, a-t-elle dit, les jeunes viennent vers nous. Notre mission consiste aussi à franchir le pas nous-mêmes, en allant vers eux.

Inutile de le cacher, car ce fut longtemps le combat de Jacques Duchenne, la perte des subsides de l’aide à la jeunesse fut envisagée. C’était en 2017, mais aujourd’hui, si cette épée de Damoclès n’est plus suspendue au-dessus des assistants sociaux, des éducateurs et des psychologues (douze au total), il reste l’un ou l’autre point d’interrogation, comme la prolongation de contrat de travail. Pour terminer la fête en beauté, les deux plus anciennes de l’équipe, Kathleen Lauwers (30 ans de service) et Virginie Leclercq (29 ans d’AMO) ont joué un sketch de leur composition dans lequel ne manquait ni « la tornade blanche Jacques Duchenne » ni l’indispensable échelle à gravir pour aller aux toilettes.

C’était une autre époque, car le bâtiment qui fait partie des institutions jodoignoises (c’était un ancien… café), est devenu habitable. Toute l’équipe de ce qui se nomme désormais l’AMO Jeun’Est a ensuite repris en chœur la chanson de Patrick Bruel – Place des grands hommes (« On s’était dit rendez-vous dans dix ans…« ). Une promesse qui mérite d’être prolongée, et d’abord pour les jeunes en difficulté.

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